Ma « vision » de la photographie animalière :
Je photographie presque exclusivement la faune sauvage. Elle demande curiosité, patience, observation, persévérance et humilité. Elle ne s’offre pas si facilement à nous. Il faut la mériter. Passer des heures à l’observer, à tenter de rentrer dans son intimité pour comprendre ses habitudes. Cette compréhension aide à s’approcher sans la faire fuir et à anticiper les bons moments pour déclencher la photo.
En fonction des espèces, l’approche peut être plus ou moins complexe avec l’utilisation d’affût, la gestion du sens du vent etc…
En plus des ces paramètres, une très bonne connaissance de son matériel est indispensable pour être réactif. Une belle scène ne se représentera pas forcément. Mieux vaut ne pas rater la première prise !
Je photographie aussi bien les insectes, que les oiseaux ou les mammifères, même si c’est avec ces derniers que je passe le plus de temps.
L’aube et le crépuscule restent évidemment des moments privilégiés pour observer et photographier la faune sauvage.
Même si j’aime prendre des photos en plan large pour mettre l’animal dans son contexte, j’ai un faible pour les portraits assez serrés qui captent les regards, les expressions et qui donnent l’impression de partager l’instant avec l’animal.
Côté matériel.
La qualité de l’objectif est primordial. Evidemment, si le couple boitier / objectif est optimal, c’est mieux, mais si votre budget impose un choix, mieux vaut un boitier correct avec un excellent objectif que l’inverse.
Un capteur APS-C permet évidemment d’augmenter considérablement la focale (en la multipliant par 1,6) Le boitier est moins cher et permet d’acheter une focale un peu moins puissante (tout en restant dans la qualité).
Le plein format est théoriquement mieux, surtout pour les photos en basse lumière, la gestion du bruit numérique et la qualité du bokeh. Mais il est plus cher et imposera une focale plus puissante. Donc le prix à mettre dépend de son utilisation et de son exigence quant à l’esthétisme des photos.
