You are currently viewing José Mercado, photographe de portrait

Chacun sait que la lumière est une dimension essentielle en photographie. Que vous soyez photographe de paysages, documentaire ou animalier, patienter jusqu’à ce que la bonne luminosité inonde votre scène est la clé de clichés réussis. En photographie de portrait par contre, la maîtrise de la lumière se concentre essentiellement entre les mains du photographe.

Dissimulé dans l’ombre

Pour José, maîtriser la lumière dans ses portraits ne se limite pas à savoir éclairer ses sujets ; ce qu’il choisit de dissimuler dans l’ombre a aussi son importance. Si elle est animée d’un savant jeu d’ombre et de lumière une simple image pourra vous laisser entrevoir tout un récit. « La lumière a quelque chose de passionnant, mais la vérité c’est que ce sont les ombres que je préfère. J’aime travailler dans des espaces neutres afin d’aider l’œil du spectateur à se concentrer sur le sujet de l’image. »

La composition a toute son importance

Bien que la lumière soit la clé de toute image, José souligne que dans la photo de portrait la composition est tout aussi importante. « La lumière joue pour 50% de l’image » explique-t-il, « et la composition pour les 50% restant. La lumière est ce qui rend la photo possible et la composition, c’est la manière d’organiser tous les éléments qui feront partie de l’image. Parvenir à maîtriser ces deux concepts est la clé d’un message clair. »

Le quotidien pour source d’inspiration

Avec la grande variété de sources de lumière existantes, chacune créant des ombres particulières, faire un choix quant à celles à utiliser, tout en sachant la manière dont elles éclaireront le sujet peut s’avérer déconcertant. Cherchant sans cesse à s’améliorer et à apprendre, José a développé une méthode lui permettant de définir l’impact qu’aura chaque type de lumière sur un sujet. Cette méthode est à la portée de tous ceux qui souhaitent améliorer leurs photos de portraits.

« L’exercice ne nécessite pas spécialement d’appareil photo, » explique-t-il, « il suffit d’observer les gens qui se démarquent en raison de la manière dont ils sont éclairés, dans le bus, dans un bar ou partout ailleurs. Tout en continuant à les observer et en analysant les ombres, vous devez deviner quelles lumières les éclairent, leur type et la trajectoire du faisceau. Ce petit jeu m’a vraiment aidé à être plus attentif et a considérablement amélioré mes compétences en termes de maîtrise de la lumière dans mes clichés. »

Définir le processus créatif

Observer chaque jour la lumière et les éclairages aide José à développer de nouvelles idées pour ses séances photo. Et ce qui ne semble être qu’un simple moment dans le temps peut représenter énormément de travail en amont. « Mes photographies impliquent un processus créatif complet, » explique-t-il. « Je réalise des croquis de la photo finale et de la disposition de l’éclairage avant de penser à l’agencement qui me permettra d’obtenir l’image recherchée. »

Le matériel est la clé

Après un tel processus de planification, la prise finale n’est presque plus qu’une formalité pour José. Les appareils Sony Alpha lui permettent d’aller au bout de sa créativité, combinant soigneusement une sélection d’appareils et d’objectifs selon les tâches auxquelles il s’adonne. Pour le travail en studio où il est amené à photographier des sportifs, il utilise le Sony α9 qui lui offre une mise au point automatique optimale et une vitesse de prise de vues de 20 ips, capables de figer les mouvements. D’autre part, il fait appel au Sony α7R III et à son capteur de 42,4 mégapixels lorsque la qualité d’image se doit d’être irréprochable. « Quand arrive la dernière étape, » confie-t-il, « le gros du travail a déjà été fait, et je sais que mon appareil transposera parfaitement les images que j’ai en tête ou que j’ai schématisées. »